Donc résumons bien ! Dans la logique de cette rentrée à rebondissements qui nous ferait perdre notre latin, manger du couscous vaut à l'un d'être viré du Front National et aux autres de porter la bonne parole dans nos provinces. Comprenne qui pourra... Il est vrai que les nouveaux porte-parole du parti de la flamme tricolore - on ne peut plus dire "des patriotes" sans semer la zizanie, si ? - ont utilisé avec une remarquable constance la brosse à reluire et n'ont, soyons honnêtes, pas suffisamment d'importance pour qu'on leur colle l'échec des présidentielles et celui des régionales sur le dos.
Que tous les dieux me viennent en aide ! Me voilà prenant presque la défense de Florian Philippot dont je ne supportais plus l'omniprésence quasi quotidienne sur tous les médias nationaux. Je n'ose croire que ces derniers accorderont aux trois pieds nickelés la même audience, je crains que mon pauvre coeur éprouvé par trois ans de frontisme effréné ne rate quelques battements indispensables à ma survie...
Vous y comprenez quelque chose vous ? Le gars du Nord, bonne pâte, oeuvre pendant six ans pour dédiaboliser son parti, lui donner une apparence respectable et rassurer les français. Il se donne à fond, planche la refonte du programme pour nous la régurgiter avec une admirable conviction, nous balance à tout va de belles théories économiques et souverainistes fumeuses qui font leur petit effet, fait siennes les causes populaires jadis portées par la gauche, et s'impose comme une figure forte indéboulonnable. Oui mais... La famille Le Pen n'a jamais su assumer ses échecs, et Marine Le Pen ne fait pas exception à la règle. Comme au bon vieux temps d'une royauté révolue la blonde à lunettes (non, je ne ferai pas la blague qui s'impose !) évacue ses frustrations en coupant des têtes. Et celle du petit Florian ne lui revient plus. Alors elle fait sa bêcheuse, puis se la joue victime, fait mine de s'inquiéter de cette petite association qui pourrait lui voler la vedette, pour un peu on y croirait... Et elle coupe ! Sans larmes, sans états d'âmes, sans questionnement existentiel. Il le savait, elle est partisane de la peine de mort, la guillotine c'est son truc et elle ne s'embarrasse pas de complexes inutiles pour la faire fonctionner. Je l'imagine bien lui chuchotant à l'oreille "je t'avais prévenu", juste avant que le couperet ne tombe.
Exit donc Florian Philippot et son impeccable garde-robe, sa fausse bonhomie, ses déclarations grandiloquentes, son mépris affiché de ses adversaires politiques, son humour qui n'amuse que lui et ses sous-entendus. Bienvenue aux pieds nickelés, au nombre de trois comme de bien entendu, dont l'un nous est hélas à Beaucaire trop familier. De Sébastien Chenu nous nous étonnerons seulement qu'il soit toujours égaré dans des terres d'extrême-droite, lui auquel on doit leSans aller jusqu'à féliciter Julien Sanchez de cette promotion dans le microcosme du Front National, nous lui reconnaissons une étonnante faculté de dispersion dans les nombreuses tâches qui lui son échues. Le Monsieur Loyal du parti cumule pas moins de quatre mandats :
- Maire de Beaucaire
- Vice-président de la communauté de communes Beaucaire Terre d'Argence
- Conseiller régional de Languedoc-Roussillon puis d'Occitanie
- Président du groupe Front National-Rassemblement Bleu Marine au conseil régional d'Occitanie
A tout cela s'ajoutent ses fonctions de délégué national et présentateur de tous les grands événements du Front National. Et le voilà nommé porte-parole de son parti, ce qui accroît encore sa charge de travail et nous fait craindre, à nous beaucairois, qu'il n'ait plus guère de temps à consacrer à notre ville. Il était déjà évident qu'il ne faisait pas de son rôle de maire une priorité, hormis pour vanter une pseudo réussite, flouter les chiffres pour se valoriser, crâner ou se victimiser (c'est selon) dans les médias en cherchant la moindre occasion de faire le buzz, et ouvrir grand les portes de la mairie aux identitaires. Au vu de l'équipe de branquignols dont il s'entoure, il est à craindre s'il délègue quelque peu ses responsabilités que le pire soit encore à venir ! Et le pire, nous le voudrions déjà derrière nous...
Qu'on se le dise, si nos espoirs sont quelque peu malmenés nous ne perdons pas pour autant le goût de vaincre, et en attendant le jour J celui de combattre. Les pieds nickelés de pacotille semblent décidés à s'amuser, et sans aucun doute le jeu politique a ses charmes, mais à la bataille des idées les leurs sentent le rance. Alors en garde messieurs les baratineurs qui prétendez nous sauver de nous-mêmes en blablatant aux quatre coins de l'hexagone ! Pour vous occire nous disposons d'un arsenal inusité de plumes et de crayons, et croyez-m'en ils font mouche en toute occasion.
Qu'on se le dise, si nos espoirs sont quelque peu malmenés nous ne perdons pas pour autant le goût de vaincre, et en attendant le jour J celui de combattre. Les pieds nickelés de pacotille semblent décidés à s'amuser, et sans aucun doute le jeu politique a ses charmes, mais à la bataille des idées les leurs sentent le rance. Alors en garde messieurs les baratineurs qui prétendez nous sauver de nous-mêmes en blablatant aux quatre coins de l'hexagone ! Pour vous occire nous disposons d'un arsenal inusité de plumes et de crayons, et croyez-m'en ils font mouche en toute occasion.
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