Il a dans sa démarche le soutien sans faille d'Antoine Boyer, doyen des élus frontistes de Beaucaire et ancien résistant dont on se demande ce qui a pu l'engager dans cette galère au vu de ses actions passées. Mais il a fait le choix de soutenir et même de promouvoir le Front National à Beaucaire, ce qui le met d'évidence dans l'inconfortable situation de celui qui a le cul entre deux chaises ! Pas évident quel que soit l'âge... Mais honnêtement il ne me vient pas à l'esprit de le plaindre.
Cela ne semble chagriner ni l'un ni l'autre des deux personnages de varier, au mieux comme une girouette au pire comme un pion, d'une politique à l'autre en fonction des circonstances, mais nous cela ne nous plaît pas. Comment peut-on accepter qu'un proche de Jean-Marie le Pen s'érige en gardien du souvenir de la plus funeste période de l'histoire mondiale ? Jean-Marie le Pen dont les déclarations fracassantes et persistantes sur le "point de détail" que représente à ses yeux la déportation vrillent encore nos pauvres mémoires...
Dans le même esprit on ne peut que regretter que les associations d'anciens combattants et de déportés aient jugé bon de cautionner l'événement en y participant, leur présence aux côtés d'élus frontistes est proprement aberrante ! Lorsque l'on n'est pas capable de redresser la tête et de faire le choix qui s'impose moralement, la dite morale est bradée, jetée aux quatre vents, et les valeurs que l'on affirme défendre sont douloureusement piétinées ! Il eût été possible de commémorer la mémoire des déportés sans la municipalité, point n'est besoin de se tenir face à Julien Sanchez devant le monument aux morts de Beaucaire pour perpétuer leur souvenir... Quid du devoir de mémoire lorsque l'on accepte de se compromettre avec une municipalité Front National ? Les associations ont semble-t-il oublié le respect dû aux disparus, et qu'ils ne viennent pas parler d'obligation légale pour s'en défendre ! Dans ce cas précis rien, dans la loi du 14 avril 1954, ne précise que l'on soit tenu de célébrer la Journée des Déportés avec une municipalité dont l'idéologie est en complète contradiction avec le souvenir de ce terrible passé. Pour ma part je ne peux que fustiger ce manquement à nos mémoires qui atteint les descendants de ceux qui sont morts dans les camps de concentration, en résistance ou en sauvant des vies. Paix à leurs âmes... Que l'indignité de cette acceptation implicite ne vienne pas perturber leur éternité.
Mention bien aux conseillers municipaux d'opposition qui se sont abstenus et dont l'absence pour une fois exprime clairement leur opinion sur ce sujet. Opinion qu'ils auraient pu communiquer aux beaucairois quelques semaines plus tôt et mettre à profit pour faire les bons choix. Tout cela arrive un peu tard et un peu facilement. Par leur faute ceux d'entre nous qui sont dotés d'une conscience morale et politique se retrouvent impliqués dans le plus désagréable scénario qui soit, à savoir vivre au quotidien dans une municipalité Front National. Mais tout va bien. C'est Julien Sanchez lui-même qui le dit.
Dans le même esprit on ne peut que regretter que les associations d'anciens combattants et de déportés aient jugé bon de cautionner l'événement en y participant, leur présence aux côtés d'élus frontistes est proprement aberrante ! Lorsque l'on n'est pas capable de redresser la tête et de faire le choix qui s'impose moralement, la dite morale est bradée, jetée aux quatre vents, et les valeurs que l'on affirme défendre sont douloureusement piétinées ! Il eût été possible de commémorer la mémoire des déportés sans la municipalité, point n'est besoin de se tenir face à Julien Sanchez devant le monument aux morts de Beaucaire pour perpétuer leur souvenir... Quid du devoir de mémoire lorsque l'on accepte de se compromettre avec une municipalité Front National ? Les associations ont semble-t-il oublié le respect dû aux disparus, et qu'ils ne viennent pas parler d'obligation légale pour s'en défendre ! Dans ce cas précis rien, dans la loi du 14 avril 1954, ne précise que l'on soit tenu de célébrer la Journée des Déportés avec une municipalité dont l'idéologie est en complète contradiction avec le souvenir de ce terrible passé. Pour ma part je ne peux que fustiger ce manquement à nos mémoires qui atteint les descendants de ceux qui sont morts dans les camps de concentration, en résistance ou en sauvant des vies. Paix à leurs âmes... Que l'indignité de cette acceptation implicite ne vienne pas perturber leur éternité.
Mention bien aux conseillers municipaux d'opposition qui se sont abstenus et dont l'absence pour une fois exprime clairement leur opinion sur ce sujet. Opinion qu'ils auraient pu communiquer aux beaucairois quelques semaines plus tôt et mettre à profit pour faire les bons choix. Tout cela arrive un peu tard et un peu facilement. Par leur faute ceux d'entre nous qui sont dotés d'une conscience morale et politique se retrouvent impliqués dans le plus désagréable scénario qui soit, à savoir vivre au quotidien dans une municipalité Front National. Mais tout va bien. C'est Julien Sanchez lui-même qui le dit.