dimanche 30 novembre 2014

LE PEN : UNE DYNASTIE DU RACISME


Le Front National fonctionne sur un modèle monarchique absolu pour ne pas dire totalitaire. La famille Le Pen perpétue au travers des générations la gouvernance d'un parti fondé sur la xénophobie et la discrimination. Le Congrès qui vient de se dérouler ce week-end à Lyon n'a pas ébranlé les fondations d'un pouvoir qui se transmet avec la même sérénité qu'une recette de famille.

Maître à penser incontesté des extrémistes en tous genres, admiré voire vénéré par les anciens comme par les plus jeunes, Jean-Marie Le Pen n'a jamais cessé de défendre sa vision du parti depuis  sa fondation par Ordre Nouveau en 1972. Sa ligne directrice demeure inchangée, toujours aussi acharnée à stigmatiser l'étranger quel qu'il soit et d'où qu'il provienne. Il reste le chef de file respecté des nationalistes français et il faut lui reconnaître un entêtement à suivre la ligne conductrice qu'il a initiée sans avoir jamais dévié. Les dérapages ponctuels dont il nous régale sont soigneusement contrôlés et contribuent au succès grandissant du Front National en divertissant la presse à laquelle il donne matière à citer son nom encore et encore. Assurant ainsi à son parti une publicité récurrente qui pour aussi douteuse qu'elle soit se révèle redoutablement efficace ! Jean-Marie Le Pen est une épée à double tranchant. D'un côté il choque par ses propos et ses écarts de langage, de l'autre il rassure un électorat qui ne se reconnaît pas toujours dans la nouvelle politique menée par le directoire.

Marine le Pen est à la tête du parti depuis le congrès national de Tours en 2011 et a su le faire évoluer vers la respectabilité que l'on attend d'un parti politique de cette envergure. Respectabilité de façade uniquement basée sur des faux-semblants, et envergure acquise en ratissant le plus largement possible avec un discours populiste et démagogique qui sonne comme une promesse de paradis aux oreilles des frustrés en tous genres. Personne n'a pour l'instant la stature pour prétendre au trône transmis par son père, Bruno Gollnisch avait essayé et il a perdu. Marine Le Pen veille depuis des années à cette image de française moyenne qui permet à chacun de se sentir en phase avec elle. La sobriété de ses tenues, sa vie de famille somme toute banale très loin de celle d'une riche héritière, ses démêlés avec la justice pour ses points de permis, ses "fâcheries" avec son père et jusqu'à la perte de son chat sont mis à la portée des français par des tweets et de brefs communiqués habilement distillés qui lui assurent la sympathie et le regard bienveillant de ses électeurs. Marine Le Pen se flatte de ressentir ce que ressent le peuple et le peuple aime çà ! Sa proximité identificatoire (pour reprendre une formule du sondeur IFOP Frédéric Daby) et sa simplicité ont décomplexé la parole raciste, et la parole tout court de ce peuple français qu'elle entend défendre et représenter. A tous égards elle demeure la reine incontestée de cette dynastie politique et bien malin celui qui parviendra à la déstabiliser. Marine Le Pen est un roc sans états d'âmes qui n'aspire qu'à une seule chose : le pouvoir absolu.

Dans la continuité familiale l'ascension fulgurante de la benjamine, Marion Maréchal Le Pen est inquiétante à bien des égards. Jeune et jolie, intelligente, elle incarne cette jeunesse frontiste policée qui contribue à asseoir la respectabilité du Front National.  Pourtant Marion Maréchal Le Pen s'inscrit dans la droite ligne d'une politique identitaire sans concession qu'elle revendique avec le sourire et une belle aisance. Ses arguments elle les dispense aux médias sans hésiter, ses soutiens elle les trouve aussi bien parmi les cadres du parti qu'au sein des groupuscules identitaires et elle bénéficie de celui, inconditionnel semble-t-il, d'un Jean-Marie Le Pen rayonnant de fierté. En lui transmettant ses idées les plus nauséeuses en même temps que son nom il réussi un doublé là où il avait échoué avec sa fille. Il n'y a pas à douter que la benjamine continue son ascension au sein du Front National et devienne un jour prochain la plus sérieuse candidate à la succession que l'on puisse envisager. Pour l'instant elle se tient modestement à l'écart du bureau exécutif pour ne pas alimenter les craintes d'un front exclusivement familial à la gouvernance du parti, mais en remportant haut la main l'élection au Comité Central du parti devant un Florian Philippot dont la ligne nationaliste étatiste ne rassemble pas tous les militants elle s'installe dans un fauteuil confortable à la droite du trône. Sa popularité et les idées somme toute classiques qui ont présidé à la création du Front National et qu'elle perpétue assurent au parti l'adhésion de la frange la plus extrémiste du nationalisme identitaire en France. Avec Marion Maréchal Le Pen le parti joue sur les deux tableaux, grâce à elle Marine Le Pen voit grand et elle voit loin. 

Le famille Le Pen peut envisager l'avenir sereinement. La normalisation entreprise depuis quelques années porte ses fruits, il n'est plus marginal de voter Front National, encore moins d'assumer une adhésion à son idéologie et son programme politique. La vacuité de celui-ci se noie dans les grandes lignes d'un discours discriminatoire et xénophobe, réceptacle parfait des revendications et des peur d'une partie de la population française. L'immigré devient ainsi le bouc émissaire tout désigné des crises que vit notre pays, économiques aussi bien que sociales et politiques. Le Front National porte désormais ses regards sur cet électorat absentéiste auquel elle offre sur un plateau la motivation qui les fera sortir de chez eux. La complaisance de certains médias alimente la progression et la normalisation d'un parti qu'ils n'osent pas pour la plupart attaquer frontalement. Recevoir les pointures du Front National, donner la parole aux pseudos penseurs qui étoffent des théories dont il ne reste en mémoire que le plus inquiétant des racismes, faire la part belle aux déclarations de toutes sortes... Et oublier qu'en face quelques-uns se démènent pour crier la vérité, pour informer, pour alerter ! Résultat ? Un électorat dangereux qui s'étend et grandit parmi toutes les couches sociales de la population, une parole raciste libérée, décomplexée et de plus en plus agressive. L'histoire nous l'a pourtant appris : l'extrême droite devient majoritaire dans un pays quand elle atteint toutes les couches de la société et finit par rallier la bourgeoisie. Nous y sommes, et c'est cela qui doit nous alerter.

La lignée Le Pen n'est pas prête de s'éteindre. Le vieux roi est toujours alerte, la reine tisse sa toile et la princesse étend son pouvoir. Ce n'est pas un conte de fées. Ne vous y trompez pas, c'est une pièce dramatique en trois actes et l'on est déjà au cœur du second. Il est temps, Peuple de France, de te révolter !!!

mardi 11 novembre 2014

UN IDENTITAIRE DANS NOS MURS !


Quand Julien Sanchez engage le porte-parole de Génération Identitaire au poste de Directeur Adjoint de la Communication je me pose des questions. Pas vous ? Beaucairois ouvrez les yeux !!!

Damien Rieu a 25 ans et un bagage de diplômes que le maire nous a déroulé avec délectation lors du dernier Conseil Municipal pour légitimer son recrutement. Il a grandi à Villeurbanne, une banlieue lyonnaise qui offre la mixité culturelle et sociale qui, selon ses propres dires, l'a conduit dans les bras de Génération Identitaire. Parce qu'il lui faut apparemment justifier ses choix vis à vis des jeunes auxquels il s'est adressé dans un discours fort et haineux au Meeting de Génération Identitaire qui a eu lieu le 27 octobre dernier à Paris. Il est surtout membre du bureau directeur de Bloc Identitaire. Militant identitaire depuis 2007 il a participé à la création de Rebeyne!, le mouvement des jeunes identitaires lyonnais et il était membre du bureau de l'Autre Jeunesse avant de devenir le Porte-Parole de Génération Identitaire. Sa bête noire c'est l'islam. Damien Rieu a dénombré l'évolution du nombre de mosquées au fil des années et s'est "amusé" sic. à les aligner sur une ligne droite reliant Lille à Perpignan, ce qui ferait 1 mosquée tous les 350 mètres. Ce qui lui permet d'affirmer que la religion musulmane est incompatible avec la société française et de préconiser sans s'émouvoir que ceux qui ont fait le voyage dans un sens peuvent le faire dans l'autre ! Il est d'ailleurs actuellement mis en examen pour son action avec d'autres membres de Génération Identitaire sur le chantier de la Grande Mosquée de Poitiers en octobre 2012 et il est à ce jour soumis à  un contrôle judiciaire très strict. Mais Damien Rieu estime que ces faits relèvent de la sphère privée et n'ont rien à voir avec le poste qu'il occupe à la mairie de Beaucaire. Ce sont pourtant les conséquences de son engagement politique, donc public. La vérité est que la mixité de la population beaucairoise apportera de l'eau à son moulin et l'aidera à étayer les théories fumeuses du Grand Remplacement auxquelles il adhère sans restrictions et pour lesquelles il s'exprimera aux Assises de la Remigration ce week-end à Paris. Insolence et prétention de cette jeunesse sans expérience qui ose donner des leçons et dénigre le savoir de ceux qui ont vécu ! Si c'est cela le creuset de notre avenir, franchement nous n'en voulons pas...

Une fois de plus tous les regards convergent vers Beaucaire, et cette fois encore pour de mauvaises raisons. L'embauche de Damien Rieu nous met sur la sellette de l'information. Quelle triste publicité pour notre ville ! Nous aimerions que Beaucaire soit citée dans les médias pour des choses positives, cela nous changerait bien agréablement ! Quand Julien Sanchez confiait vouloir faire de Beaucaire la vitrine du Front National il omettait de dire que dans tout le bleu blanc rouge dans lequel il nous noie il ajouterait le noir qu'affectionnent les identitaires. Omission réfléchie, parce que n'en doutez pas il a songé à tout. Il n'a pas engagé Damien Rieu par hasard. Il aurait pu examiner les curriculum vitae de jeunes beaucairois compétents mais il n'en a rien fait. Il est allé chercher au sein de cette jeunesse haineuse et revancharde celui que l'Humanité a surnommé le Petit Prince des Causes Obscures, le porte-parole d'un mouvement identitaire qui diffuse carrément une "déclaration de guerre" sic. et qui revendique le racisme le plus dur qui soit dans notre pays. Une preuve de plus que le Front National gère ses municipalités en pratiquant le copinage qu'il reprochait à ses prédécesseurs et entend imposer les aspects les plus radicaux de son idéologie !

Sur les réseaux sociaux les identitaires se gargarisent de satisfaction, les félicitations douteuses pleuvent sur Julien Sanchez qui pavoise, et pendant ce temps on oublie de demander aux beaucairois ce qu'ils pensent de cette décision qui souille l'image de leur ville. Il est un peu facile de toujours mettre en avant la démocratie pour marcher sur les électeurs beaucairois qui n'ont pas voté pour la liste de Julien Sanchez, et ils sont nombreux. Depuis son élection Julien Sanchez ne manque jamais une occasion d'affirmer qu'il a été élu par une majorité de beaucairois soucieux de balayer sur le seuil de leur mairie, il passe sous silence les effets néfastes de la quadrangulaire qui l'a installé dans son fauteuil de maire. Mais soyons précis !  Si l'on additionne les votes en faveur de Jacques Bourbousson (29%) de Christophe André (24,31%) et de Claude Dubois (6,85%) on obtient 60,16 % de votes contre le Front national. Ce qui fait dans notre ville 60,16 % de personnes tolérantes qui souhaitent continuer à vivre ensemble. 60,16 % de beaucairois qui aiment tout autant leur ville que les 39,81 % qui ont élu Julien Sanchez. Alors replaçons les faits dans leur réalité et cessons de dire que Beaucaire a voulu un maire Front National ! C'est faux.

Faire entrer un identitaire au coeur de la mairie de Beaucaire c'est adresser un message détestable à ses habitants issus de l'immigration. C'est un manque flagrant de respect envers ceux qui se sont établis dans notre ville, qui y vivent en paix et y travaillent, qui paient des impôts tout comme nous et qui élèvent leurs enfants avec les nôtres. Cela revient à entamer une procédure d'expulsion particulièrement vicieuse en se défendant de le faire ! Nous, beaucairois, ne voulons pas de Damien Rieu et de ses semblables dans notre ville. Nous ne voulons pas du virus de la haine qu'il ne manquera pas de propager dans nos rues, nos foyers et nos écoles. Pour l'enrayer nous ne voyons qu'une solution : les flammes du bûcher. Virtuel cela va de soi. Nous, nous ne sommes pas violents.




dimanche 2 novembre 2014

DU RIFIFI AU PARADIS !



Tous ceux qui l'ont approché vous parleront de l'urbanité dont fait preuve Julien Sanchez et de sa parfaite maîtrise de lui-même face à ceux qui le prennent à parti sur sa politique municipale et celle du Front National. Mais cela ce n'est que la façade, celle qu'offre l'homme politique pour soigner son image et qui en fait l'idole de ceux qui ne voient pas plus loin que le bout de leur nez.

En séance du Conseil Municipal cet homme aimable fait place à son double et nous laisse entrevoir les méandres d'un esprit autoritaire, capable de trancher dans le vif, qui manie un humour caustique et tranchant ! Sa bête noire c'est Christophe André qu'il attaque volontiers sur ses liens affectifs avec son père, Jean-Marie André, maire de Beaucaire très controversé pour ses prises de position racistes et son manque d'ouverture aux autres. Les attaques de Julien Sanchez sont allées crescendo depuis le début de sa mandature jusqu'à atteindre un niveau plus que choquant lors du dernier Conseil Municipal. Car s'il est coutumier pour un maire de faire des procès d'intention à ses prédécesseurs il l'est moins d'insulter publiquement leurs familles, en l'occurrence le fils. Critiquer sans nuances l'éducation donnée à ses enfants, relier sans cesse le fils à son père en lui déniant toute volonté propre c'est aller beaucoup trop loin. Nous avons pu ainsi assister à des échanges verbaux inappropriés dans la salle du Conseil, ce qui a choqué nombre de personnes présentes. Attaquer quelqu'un sur sa sphère privée c'est faire de la politique à l'américaine, bas de gamme et à ras des pâquerettes ! Les responsabilités municipales montent visiblement à la tête de Julien Sanchez qui fait la police comme au bon vieux temps de la Gestapo en coupant le micro de Christophe André, en lui interdisant de s'exprimer et en le menaçant de le faire expulser. Stoppant de ce fait la prise de parole de Claude Dubois qui n'a guère apprécié et on le comprend ! Un peu colérique notre maire... 

Cela ne joue pas en sa faveur et déclenche un mouvement de sympathie en faveur de Christophe André et de Claude Dubois qu'il n'a certainement pas envisagé et qui le met en fâcheuse posture pour l'avenir. Les gens ont la mémoire courte, et les fautes du passé pourraient bien tomber dans les oubliettes pour ne laisser place qu'aux actions présentes ! Il faut reconnaître que dans ces longs, parfois même très longs Conseils Municipaux, les deux seuls membres de l'opposition qui s'expriment sur des sujets sensibles ce sont eux. Chacun avec leur style propre mais avec netteté et même une pointe d'humour ! Les réparties fusent et amusent la galerie, Julien Sanchez lui-même n'en manque pas et cela permet de détendre l'atmosphère. Mais jouer sur les mots pour éluder une réponse embarrassante comme il l'a fait de nombreuses fois, et notamment en répondant à la question de Christophe André concernant le poste occupé par Holly Harvey Turchet ce n'est pas fairplay ! Cette personne est toujours officiellement en maladie, donc appointée par la municipalité. Elle a miraculeusement échappé au grand chambardement qui a secoué le petit monde des employés municipaux auxquels Julien Sanchez a attribué d'autres postes sans solliciter leur accord ni se soucier de leurs attentes ou compétences professionnelles. Ce qui occasionne quelques grincements de dents... Il est préoccupant de savoir que ces mutations internes se font non pas pour dynamiser la gestion de la ville mais simplement pour mettre sur le banc de touche les employés municipaux qui ne sympathisent pas avec la majorité municipale. Cela de surcroît sans formation adéquate pour les postes de destination. Le devoir de réserve rappelé sans nuances à ces employés n'est curieusement pas de mise pour quelques autres qui ont saisi l'opportunité de retourner leurs vestes et qui surfent sur la vague bleu blanc rouge avec délectation ! C'est bien connu, il vaut mieux s'adresser au Bon Dieu qu'à ses saints, cela certains l'ont vite compris et certaines n'ont pas hésité à s'offrir en gage de leur bonne foi et de leur dévouement. C'est vrai que le temps passe et que nous vieillissons tous, assurer ses arrières et ses vieux jours en mettant de côté moralité et conscience ma foi c'est humain... Ou pas.


Il est possible que ces décisions soient profitables à la ville de Beaucaire sur le long terme, et il est évident que certains changements sont les bienvenus mais ils se comptent sur les doigts d'une seule main. Comme les horaires d'ouverture de la Bibliothèque Municipale qui passent à 35 heures avec 8 agents municipaux au lieu des 5 présents jusqu'à ce jour. Une première pour une ville de 16000 habitants ! Mais affirmer dans le même temps "Nous aimons la culture, surtout Mireille Fougasse" sic. franchement cela ne trompe que ceux qui justement n'en ont pas ou peu ! Julien Sanchez et son adjointe doivent penser que les beaucairois n'ont pas suffisamment de culture pour s'étonner du peu qu'il leur propose, ils les dévalorise et ne font pas l'effort de les emmener à la découverte de tout ce que le monde des arts au sens le plus large du terme aurait à leur offrir. C'est regrettable mais de leur part nous ne nous attendions pas à autre chose. Dans le même temps les animations scolaires sont restreintes, les TAP (Temps d'Activités Périscolaires) sont très mal gérés et ne proposent pas aux enfants l'éventail d'activités alléchant annoncé par la municipalité, le Relais Jeunes est fermé depuis le mois de juillet, les animateurs mutés au Centre de Loisirs... Tout cela est passé sous silence, il est impossible d'obtenir des réponses précises à des questions clairement posées et il semble évident que l'opposition est tenue à l'écart et n'en sait guère plus que le commun des mortels.

Ajoutons à cela qu'en début de ce Conseil Municipal Julien Sanchez nous a passé en revue son emploi du temps en ne manquant pas de se jeter des fleurs au passage, de féliciter ses élus, et bien entendu de nous faire un cours de politique sur les faiblesses du gouvernement en place mais aussi des précédents. Attitude qu'il a maintenue tout au long du Conseil malgré les remarques pertinentes de l'opposition émises par les voix de Christophe André et de Claude Dubois. 

Pour finir, en réponse à une question de Christophe André, Julien Sanchez a affirmé que le journal d'informations municipales de la ville de Beaucaire était en préparation, qu'il comporterait un espace de libre expression pour l'opposition et qu'il serait diffusé avant la fin de l'année. Il n'a pas précisé laquelle, espérons qu'il s'agisse bien de 2014.