Voilà, nous y sommes ! La réouverture enfin ! Après huit longs mois de fermeture et d'isolement, rien n'égale le plaisir de se poser en terrasse pour savourer un café, une bière, un verre de vin, un Spritz... Peu importe la boisson, c'est renouer le lien social qui compte. La tranquillité des terrasses ombragées de platanes, la douceur des températures ici à Beaucaire, et cette atmosphère de vraie détente qui enrobe tout, c'est cela que nous attendions tous.
Il flotte dans l'air une gaieté que nous n'avions pas ressentie depuis longtemps ! Les réflexions joyeuses se croisent, les traits d'humour s'enchaînent, les retrouvailles avec nos commerçants sont festives, teintées d'émotion, la vie reprend son cours là où il s'était arrêté... Les coeurs sont légers, les démarches alertes, les rires fusent, d'une table à l'autre les conversations s'entremêlent, chacun y va de son propre ressenti sur cette situation pour le moins inhabituelle. Le voile jeté sur nos vies par la pandémie a presque disparu, et la différence est palpable ! Les comportements sont plus libres, mais la plupart des personnes respectent les mesures sanitaires, par souci de respecter la santé des autres autant que la leur. La plupart, mais pas tous... Bien trop de client(e)s et de promeneurs ce matin se baladaient le nez et la bouche à l'air, peu soucieux de faire profiter les autres de leurs miasmes et de mettre en jeu la santé de tous. Peu respectueux également des restaurateurs et autres commerces qui ont tant souffert des mesures de restriction liées à la pandémie. Au lieu de se focaliser sur une voiture mal garée, la police municipale ferait mieux de reporter son attention sur les contrevenants... De là à s'interroger sur ce qui motive leurs interventions il n'y a qu'un pas ! Je laisse à tout un chacun le soin de le franchir ou pas.
Bref ! La ville bruisse d'une énergie nouvelle, et son cœur bat enfin au rythme de celui de ses commerces. A quoi tient le bonheur ? A un café en terrasse pour commencer. N'en déplaise à ceux qui n'en voient pas l'intérêt, le lien social mérite amplement une pause café.
NB : ce billet a été écrit chez Luigi, à ma table habituelle. Enfin !