La campagne électorale présidentielle que nous venons de vivre, c'est l'histoire de la montagne qui accouche d'une souris ! En l'occurrence d'une pagaille sans nom dont nous, citoyens, payons le prix fort. Les élections législatives sont d'une très grande importance, nos députés parlent et votent en notre nom. Ils sont investis d'une mission difficile et de notre confiance, mais tous n'en sont pas dignes. Car tout cela finalement n'est qu'une histoire de gros sous, les engagements citoyens sont rares et si certains suscitent encore quelques élans républicains ils ne sont pas la norme. Celle à laquelle nous voudrions nous référer au quotidien pour toute décision nous concernant. Les tractations nationales ne se soucient aucunement des besoins de chaque département, encore moins de chaque circonscription. Non, ce qui importe pour les partis politiques c'est de placer un maximum de candidats pour engranger cette manne financière qui les fera vivre pendant cinq ans ! Cela se fait au détriment de notre avenir, et parfois de la République elle-même. Jeter le discrédit sur des candidatures libres, détachées des partis politiques, issues de mouvements citoyens et de la société civile, est devenu le sport préféré de certains candidats "classiques", des politiques de carrière qui refusent de céder leur place. Le renouvellement de la députation n'est pas encore pour demain, et une partie des médias déchiquètent avec délices ces nouveaux visages livrés à leur vindicte qui n'ont pour seul tort que l'ambition d’œuvrer pour leurs concitoyens. Ils ont de l'ambition personnelle, certes, mais c'est un trait de caractère essentiel pour progresser en politique ! Reprocher à d'autres ce que l'on professe soi-même depuis des années est devenu le comble d'une pseudo moralisation qui fait froid dans le dos. Faisant fi de nos attentes, tout ce petit monde se frotte les mains, assuré de recevoir les millions d'euros nécessaires à la préservation de leur monde figé dans un immobilisme dévastateur. De là à songer qu'il faudrait donner un grand coup de balai dans tout çà et repenser le système de financement des partis pour les débarrasser de leurs corsets, il n'y a qu'un tout petit pas. Il ne sera pas franchi cette année.
Il nous revient à nous, citoyens, de ne pas baisser les bras. Il nous appartient de demeurer vigilants, de veiller au respect des valeurs républicaines par nos élus. Nous sommes un rempart contre les errements d'un microcosme politique désenchanté, désabusé, qui ne bouge qu'une fois l'an pour sa ration de carottes. Ces gens-là ne croient plus à grand-chose, mais comme le chantait Jacques Brel ils ne s'en vont pas, ils comptent ! Çà oui, monsieur, ils comptent...
PS : Cerise sur le gâteau des législatives avant qu'il ne soit livré aux vautours, des anomalies sont relevées dans les enveloppes électorales distribuées aux gardois. La préparation de celles-ci est sous-traitée à une société basée à Lyon, ce ne sont plus les services de la Préfecture du Gard qui en ont la charge. Résultat ? Un dangereux amateurisme qui remet en question la liberté de choix offerte aux électeurs. Dans les enveloppes manquent plusieurs bulletins et professions de foi de différents candidats, ce qui pourrait conduire à une annulation du scrutin du premier tour. Plusieurs candidats ont alerté la Préfecture, laquelle a saisi la Commission de Propagande. Il semble que d'autres départements soient touchés par ce fléau... Quand on fait de surcroît le constat que dans certaines enveloppes apparaissent plusieurs bulletins de vote Front National* il est clair que le droit électoral est bafoué.
* Témoignages d'électeurs et tests effectués par la Commission de Propagande
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