mardi 27 mai 2025

LE GRAND DÉPENDEUR D'ANDOUILLES




Les gars comme toi, ma mère les appelait "les grands dépendeurs d'andouilles" (cf note 1). Une expression surannée, qui signifiait que c'étaient de grands benêts qui ne servaient à rien. Je sais, ce n'est pas valorisant. Mais cela colle à la réalité. Car si l'on examine bien tes occupations en tant que président du Rassemblement National, elles se résument à arpenter des lieux dont tu ne sais, et ne veux rien savoir. A sourire benoîtement à tes groupies énamourées en leur balançant des énormités, toutes dents dehors. A prendre des selfies et à te mettre en scène sur Tik Tok et autres réseaux sociaux. Et à invoquer Dieu, la patrie, et le drapeau tricolore. Pas forcément dans cet ordre. Ah oui ! J'allais oublier... Tu mens aussi. Et ça, tu le fais très bien, avec une aisance redoutable.

Tu mens sur tout. Ta présumée jeunesse difficile dans une banlieue aux périls fantasmés. Ton engagement patriotique qui n'est que la résultante d'une ambition dévorante. Tes réformes économiques balancées avec assurance, alors qu'en la matière, n'ayons pas peur de le dire, tu es d'une nullité qui frise le génie. Ce qui t'a d'ailleurs permis d'être absorbé sans sourciller par ton parti. Tu n'as aucune compétence, aucune culture générale et politique, aucune expérience professionnelle. Tu ne fais que recracher ce que tu as docilement avalé. N'oublions pas ta revendication d'honnêteté, alliée à une soi-disant démarche de transparence. Alors que dès le début de ton parcours, on plonge dans l'obscurité, et les manoeuvres douteuses pour te hisser au sommet. Cerise sur le gâteau, ta prétendue modestie. Si fausse qu'elle en deviendrait risible si l'on avait le cœur à rire. Un modèle du genre, bâtie sur de la poudre de perlimpinpin, et alimentée par un opportunisme forcené. J'ai lu ton pensum indigeste, j'ai hésité entre la nausée et le rire ! Mais, il faut bien le reconnaître, pour un type aussi jeune, tu maîtrises comme personne les roueries qui sont l'apanage des vieux routiers de la politique. Avec quelques couacs, bien sûr, quand tu penses pouvoir penser par toi-même. Et que tu te lâches, toujours à contre-courant de la pensée référente de ton parti. Mais rien qui puisse entraver ta formidable ascension vers le pouvoir.
A propos d'Ascension justement, je me demande ce que tu viens faire à Beaucaire. A part prétendre laver plus blanc que blanc le linge sale de la municipalité (oui, oui, il y en a !) et donner un bon coup de fouet aux élus RN qui tiennent la ville, et le département, entre leurs griffes. En tout bien tout honneur, cela va sans dire ! Mais je te le dis, au cas où tu aurais des velléités de prolonger ton séjour en Terre d'Argence, ici tu n'es pas chez toi. Pour reprendre une formule que tu connais bien, on est chez nous ! Et tu n'es pas le bienvenu. Alors je te le précise, parce que je sais que tu es du genre têtu, "ce que tu cherches" (cf note 2) tu ne le trouveras pas à Beaucaire. Le mieux que tu puisses faire, c'est te barrer vite fait de notre ville. Allez ouste, du balai ! Casse-toi !

Note 1
Être un grand dépendeur d’andouilles n’a en effet jamais été la garantie d’être le plus fort et va même muter avec le temps en indice d’une certaine naïveté pouvant confiner à la bêtise. Être un grand dépendeur d’andouilles souligne tout autant des dimensions exceptionnelles, que certaines insuffisances cognitives.

Note 2

Titre du livre de Jordan Bardella "Ce que je cherche" 




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