Tu m’connais, pas vrai ? Je suis polie, je te respecte en tant que personne, et je n’ai rien contre une bonne discussion avec toi. Mais franchement, tu ne crois pas que tu as passé l’âge des gamineries en bodegas ?! Tu penses vraiment que les beaucairois t’ont élu pour ça ?! « Panem et circenses » on connaît le principe et on sait que ça marche à tous les coups. Mais tu ne crois pas que tu vaux mieux que ça ?! Quand tu pourrais donner la pleine mesure de tes capacités, tu choisis de te mettre au niveau de tes électeurs pour ramer avec eux. Et toi et moi savons que leur niveau n’est pas topissime… Si tu continues sur ta lancée tu resteras dans les mémoires comme « le maire qui faisait la fête » et non comme le bâtisseur d’un projet ambitieux pour dynamiser et embellir notre ville. Laquelle aurait bien besoin d’un relooking et d’un décrassage à tous les niveaux ! Ben non, toi tu en rajoutes une couche, tu fais du neuf sur du vieux et tu colles quelques fleurs par dessus histoire que ça fasse joli. Et tes fans de s’ébaubir…
Bref ! Suis pas ta plus grande fan, tout le monde le sait, mais là sincèrement tu me déçois. Huit ans que tu brosses tes électeurs et les autres dans le sens du pool, il serait temps d’en venir à du concret. Je te le dis, je crains le pire dans les années à venir ! J’serai pas plus méchante, je sais que sous tes airs décontractés tu as l’épiderme chatouilleux… Mais au bout de huit ans t’es bien calé dans ton fauteuil de maire, on est d’accord ? Alors fais ton job. Je ferai le mien, et peut-être que ça passera crème. Ou pas. Ça ne dépend que de toi.
J’allais oublier… Tu devrais dire à ton pote le député fraîchement élu que grimper sur un bar pour arroser ses électeurs ça la fout mal, vraiment ! Qu’il attende un peu avant de se lâcher, hein ? Moi j’dis ça, j’dis rien…
« Le mal n'était pas dans le pain et les cirques en soi, mais dans la volonté du peuple de vendre ses droits d'hommes libres pour des ventres pleins et l'excitation des jeux qui serviraient à les distraire des autres faims humaines que le pain et les cirques ne pourra jamais apaiser. » Marcus Tullius Cicéro
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