Non, ce billet de blog n'aura rien d'un récit érotico-pornographique, désolée de vous décevoir ! Il s'apparenterait plus à une revue, celle d'un bataillon de courtisans et d'opportunistes toujours prêts à se traîner sur les genoux pour approcher leur idole au plus près. Mais soyons sérieux une minute ! Que suce-t-on dans notre bonne ville ?
Alors certains auront immédiatement en tête les classiques sucettes, bonbons, glaces et autres friandises, d'autres que je vois déjà se gausser auront quelques idées fort mal placées, mais vous me permettrez de faire appel à votre imagination. Parce que en fait, cela dépend. De l'âge bien sûr, et nous exclurons d'emblée tout ce qui a moins de quinze ans, sachant qu'au-delà certains sont passés pro dans l'art de sucer et que le résultat s'inscrit en gras sur leurs curriculum vitae. Pour le reste, plusieurs éléments sont à prendre en compte : le quartier, le statut social et/ou professionnel, les intérêts personnels, les égarements individuels, les objectifs de chacun ou encore les récompenses visées. Le processus de succion est relativement simple : vous cernez votre besoin et vous y répondez par le brossage de poil approprié. Celui-ci peut prendre divers aspects, qui vont d'un petit entretien semé de louanges au marchandage plus ou moins discret pour qui peut se targuer d'avoir de quoi garnir la table des négociations. Et mieux vaut que la table en question soit bien chargée, leur idole ne se contentant pas de petite friture ! Les plus malins sauront immédiatement quels ressorts actionner, les autres tâtonneront plus ou moins longtemps et quelques-uns se planteront irrémédiablement. Tâtonner ne manque d'ailleurs pas de charme, cela engage un petit jeu du chat et de la souris qui peut s'avérer fécond, étant bien entendu que le demandeur demeure en tout état de cause la souris. Et à ce que l'on sait aucune souris n'a jamais pu se taper le chat et s'en lisser les babines ! Sauf dans Tom et Jerry, mais nous considérerons cela comme une énième utopie américaine qui n'a bien évidemment pas cours dans notre beau pays. Inégalités oblige, les gros engloutissent les petits et ceux-ci survivent tant bien que mal. Et plutôt mal que bien, d'ailleurs...
Bien évidemment, en vous lançant dans la succion vous prenez un risque, mais si vous avez bien calculé votre coup il sera minime et, si j'ose dire, le jeu en vaudra la chandelle. La récompense ne manquera pas d'être à la hauteur de vos espérances, le chat en question sachant mieux que quiconque brosser dans le sens du poil. Il va sans dire que ce petit jeu entraînera pour vous quelques contraintes, notamment d'ordre moral, du moins pour ceux qui ont encore quelques principes ! Pour les autres il ne sera pas bien difficile d'intégrer de nouveaux codes sociaux dont on peut aisément imaginer qu'ils y adhéraient un minimum pour avoir eu l'idée de se mettre à sucer comme tant d'autres. La succion en soi étant une négation de toutes les valeurs morales, il n'est pas impensable d'affirmer que ces gens-là n'en ont guère, pour ne pas dire qu'ils n'en ont pas du tout.
Alors bien sûr tout cela reste très théorique, et vous me pardonnerez cette licence de ne pas être plus précise dans le tableau que je vous brosse. Lequel, vous l'aurez sans doute compris, est sciemment à rebrousse poil ! Par ailleurs ce billet sera sans aucun doute l'un des plus courts de tous ceux que j'ai commis depuis la création de ce blog en avril 2014, non par manque d'idées mais parce que j'ai mieux à faire : je vais me mettre au diapason et sucer moi aussi. Ou pas #beurk
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