Bon, sinon c’était le show habituel. Discours de Nelson Chaudon, quasiment copié collé de celui de Julien Sanchez l’année précédente. Des médailles en veux-tu en voilà ! Certaines méritées, notamment pour des engagements associatifs, des performances sportives, et des actes de courage. D’autres pas franchement justifiées. Voire même surprenantes ! Comme celle remise au curé de Beaucaire, qui ne brille ni par ses prêches, ni par son engagement social, encore moins par son esprit d’ouverture. Mais bon ! Faut croire que se Po manger une baffe par un jeune équatorien bourré (catholique pratiquant par ailleurs) le place au rang des martyrs de la chrétienté… De là à penser que le maire cautionne la ridicule manifestation du mouvement identitaire Le Maquis, qui a investi le parvis de ND des Pommiers le 2 mai, porte voix, banderole, et fumigènes à l’appui, pour prôner « la défense de nos traditions chrétiennes », il n’y a qu’un pas. Que je franchis sans hésiter tant la connivence de leurs modes de pensée saute aux yeux.
En point d’orgue, la médaille remise à Julien Sanchez. Qui l’a acceptée avec une fausse modestie réjouissante ! Omniprésent dans nos murs depuis qu’il a quitté ses fonctions, le député européen ne boude ni ses anciens administrés, ni nos manifestations. Peur qu’on l’oublie ? Cela ne risque pas. Quoiqu’il s’en défende, et même s’il a réellement bossé pendant dix ans, il ne l’a pas fait pour la gloire. Enfin, pas uniquement ! Ses années de fonction à Beaucaire, en tant que maire et vice-président de la CCBTA, cumulées à tout le reste, lui assureront une retraite confortable. Donc la médaille…
Pour conclure, 22 médailles pour le cru 2025. Ce n’est pas le plus impressionnant. Ni en quantité, encore moins en qualité. On se demande tout de même, à force d’en distribuer à tout le monde et n’importe qui, où le maire trouvera des récipiendaires dans les années à venir. Mais pour obtenir approbation et soutien, visibles ou implicites, on lui fait confiance pour racler les fonds de tiroir de la population beaucairoise. Avis aux amateurs, y’en aura pour tout le monde !