Qu'une chose soit claire, mes ennemis sont le FN/RN, les identitaires et l'ensemble de la fachosphère. Les autres sont parfois des adversaires, mais pour la plupart toujours des amis. Ils le sont pour moi, mais visiblement je ne le suis pas pour eux, et j'en prends bonne note. T'aimes pas comment je joue ? Ben reste dans ta cour et viens pas envahir la mienne. Moi les mauvaises herbes et les nuisibles je les éradique sans états d'âmes, alors fais gaffe où tu mets les pieds. Et si je veux prendre un café avec l'un puis déjeuner avec l'autre, cela ne regarde que moi. Suis une grande fille tu sais ? Une adulte. Suis un peu barge mais j'ai toute ma tête, je sais ce que je fais et surtout je sais où je vais. Et avec qui. Et pourquoi. Et si je veux marcher sur les clous et non dedans, ou même à côté de mes pompes, çà me regarde. Pas toi. T'es pas mon père ou ma mère, hein ? T'as rien à me dire. Je suis libre, indépendante, droite dans mes bottes, et j'emmerde les fâcheux.
Note çà sur tes tablettes : les guéguerres politiciennes des uns comme des autres, je m'en tape. Les casseroles des uns comme des autres, je m'en tape. Les "oui mais il/elle a dit, il/elle a fait" je m'en tape. Une seule chose m'intéresse, aller de l'avant. Le présent et la construction de l'avenir sont mes préoccupations premières, et je sais déjà avec qui je ne pourrais jamais obtenir des changements auxquels j'aspire. Et je sais pourquoi. Et j'en suis navrée pour tous ceux qui resteront à la traîne si certaines évolutions s'enclenchent. Mais ils l'auront bien cherché. Ce n'est certes pas l'immobilisme, la critique permanente des autres camps et le souci de préserver et de flatter des egos surdimensionnés qui permettront ces évolutions.
Toi tu crois qu'avec tes œillères tu vas servir à quelque chose ? Sans blagues ! T'es trop timoré, trop sanguin, trop prompt à dégainer pour descendre quiconque ne marche pas dans les clous. Mais moi tu vois j'suis comme un fakir, les clous je m'allonge dessus et je savoure mon café. Même pas mal ! Allez sans rancune ! On se verra dimanche. Ou pas.