jeudi 22 mai 2014

LE CENTRE SOCIO-CULTUREL EN DANGER

Le Centre Socio-Culturel Fernand Buisson de Beaucaire est en danger ! Ce beau projet lancé en juin 2013 et qui a pris forme en décembre de la même année est aujourd'hui menacé. Joliment et justement nommée "Maison du Vivre Ensemble Beaucaire"  cette association oeuvre dans le centre ville main dans la main avec une cinquantaine de familles et accueille à ce jour 84 enfants. 

La solidarité, la dignité humaine, la laïcité et la démocratie sont les valeurs que prône le Centre Social. La famille et la parentalité, l'éducation, l'accueil et l'orientation vers les partenaires sociaux sont les axes de son projet. Le Centre Socio-Culturel permet d'être au contact des habitants, au plus près de leurs préoccupations, et de créer des dynamiques qui favoriseront l'investissement des familles dans la vie sociale et culturelle de Beaucaire. Parmi le large éventail des accompagnements proposés, la mise à disposition de lieux d'écoute et d'échanges en lien avec le Café des Parents est vitale pour (re)créer des liens intergénérationnels. Apprendre à vivre ensemble est la finalité de ce projet.

C'est là que le bât blesse ! Ce soir en préambule de l'Assemblée Générale nous avons appris que la mairie de Beaucaire ne serait plus partenaire du projet, le privant de ce fait de la subvention de la CAF. Philippe Salazar, son directeur recruté en février 2014, ne pourra pas continuer l'excellent travail déjà accompli en peu de temps et va pointer à Pôle Emploi. Un chômeur de plus à mettre au crédit de Julien Sanchez et de son équipe. Ni le maire, convié à l'Assemblée Générale comme il se doit, ni aucun de ses adjoints n'ont fait l'effort de se déplacer pour annoncer de vive voix aux familles rassemblées dans les locaux du Centre Socio-Culturel que la municipalité ne soutiendrait plus le projet. La subvention versée par la municipalité sera-t-elle renouvelée ? Aucune réponse sur ce sujet. Le Conseil d'administration élu a décidé de ne pas abandonner les familles. Les activités et animations proposées continueront et on ne peut que les féliciter pour leur pugnacité. A cette occasion je me réjouis d'avoir rencontré des beaucairois de toutes origines liés par la volonté de vivre à Beaucaire en harmonie. La preuve que cela est possible, que cela existe, que le vivre ensemble est bien ancré dans la vie beaucairoise ! Ce ne sont pas quelques petits nouveaux venus apôtres de la préférence nationale qui pourront changer notre manière de vivre.


Les actions accomplies, l'investissement des familles, l'avenir des enfants... Rien de tout cela n'a de valeur aux yeux de Julien Sanchez. Dans la droite ligne de son engagement idéologique il met purement et simplement de côté les familles beaucairoises investies dans la vie du Centre Socio-Culturel. Il voudrait les décourager pour les éradiquer de Beaucaire qu'il n'agirait pas autrement ! Ce soir il y avait une grande colère parmi les habitants présents, et beaucoup d'incompréhension. Julien Sanchez, qui est d'origine méditerranéenne et issu de l'immigration comme la majorité des familles concernées, ne peut ignorer quelle place primordiale occupent les enfants au sein de ces foyers. Mais il est clair qu'il n'en a rien à faire, et beaucoup ne l'ont compris qu'aujourd'hui. Le message est passé, ils l'ont appris et ne risquent pas de l'oublier. En agissant ainsi Julien Sanchez commet une erreur de taille ! Il ouvre les yeux de cette population que certains membres de son équipe s'acharnent à dénigrer ouvertement et lui donne la meilleure des raisons de le combattre : l'avenir de leurs enfants.

Julien Sanchez et son équipe, qui se réjouissent de pouvoir appliquer leur idéologie malsaine et pensent pouvoir agir en toute impunité, devraient méditer cette maxime des Satires de Horace : "Le loup attaque de la dent, le taureau de la corne." Ne leur en déplaise les taureaux sont ici plus nombreux que les loups. Ils vont croître et s'unir, un jour ils attaqueront et les loups ne feront pas le poids. A Beaucaire les taureaux sont chez eux. Ils ne partiront pas. Ils ne céderont pas. Goya et Le Clairon sont là à chaque entrée de Beaucaire pour le leur rappeler.







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