samedi 30 mai 2015

VIEILLES GLOIRES, TRADITIONS ET NAPHTALINE !


Nous l'attendions avec impatience, nous l'avons eu ce matin ! Le programme des Estivales 2015 de Beaucaire version Front National colle à nos prédictions : l'été sera provençal et ringard ou ne sera pas ! Nous allons baigner dans les traditions, et cerise sur le gâteau des festivités nous aurons un défilé sur le thème de la Coupo Santo. Les non initiés auront ainsi appris de la bouche de Mireille Fougasse,  l'histoire de cette coupe d'argent remise par la Catalogne à la Provence en remerciement de l'accueil fait à Victor Balaguer, poète catalan exilé dans notre belle région pour raisons politiques. Notre adjointe à la culture et aux festivités, dont nous avons à maintes reprises signalé l'incompétence et la versatilité politique, nous a gratifié d'un récit hésitant et mal construit que nous mettrons sur le compte du trac pour ne pas alourdir sa besace. Nous noterons au passage qu'elle n'est pas la seule à ne pas savoir s'exprimer en public, nos élus frontistes beaucairois font très souvent preuve de maladresse, de difficultés d'élocutions et de lecture, et d'une raideur peu engageante. Hormis Julien Sanchez dont l'élocution et l'aisance maîtrisées captivent à chaque fois les auditeurs !

Si le déroulement habituel des Estivales demeure inchangé, le moins que l'on puisse dire est que la qualité n'est pas au rendez-vous ! Julien Sanchez nous avait promis pendant sa campagne d'améliorer la programmation, en fait il ne fait qu'un copié collé des années précédentes. Ainsi nous n'aurons d'autre alternative que celle de nous farcir de vieilles gloires à peine dépoussiérées pour les Beaux Quais et le Salon Taurin. A commencer par l'humoriste de triste renommée Jean Roucas qui ne cache pas son adhésion aux thèses identitaires et dont le spectacle ne manquera de nous donner la nausée...

Pour le reste jugez un peu :
  • Ouverture des Beaux Quais avec l'élection de Miss Beaucaire
  • Sébastien Lorca, issu de la comédie musicale "Les Mille et Une Vies d'Ali Baba" dont on se souvient qu'elle fût en 2000 un flop magistral au contraire de ses contemporaines "Les Dix Commandements" et "Roméo et Juliette"
  • Un Tribute to Michaël Jackson dont on ne sait pas qui s'en chargera (rien n'est précisé)
  • Olympe, révélation The Voice 2013 plébiscité par les ados 
  • François Valéry, les Forbans et Francky Vincent au Salon Taurin avec en conclusion l'Orchestre marseillais Almeras Music Live dont les prestations et la notoriété sont aussi discutables que très confidentielles
Mais bien évidemment en ces temps d'économies de bouts de chandelle que nous fait vivre la nouvelle municipalité on ne peut s'attendre à mieux ! Il est vrai qu'avec Mireille Fougasse aux commandes de la programmation la modernité ne saurait être au rendez-vous, reconnaissons à Julien Sanchez qu'au moins il fait l'effort méritoire de rajeunir un peu tout cela. Malheureusement son obsession d'un retour aux traditions provençales ne contribue pas vraiment à ancrer Beaucaire dans le 21ème siècle et c'est fort regrettable. 

Bonnes nouvelles cependant dans tout ce fatras : une soirée Rock avec le Nicky Stone Group qui s'annonce plutôt sympathique, Quentin Mosimann dans les Arènes, les fêtes de la Base Nautique et bien entendu les désormais réputées Rencontres Équestres. Lesquelles rehausseront indiscutablement le niveau de ce cru 2015 des Estivales qui sont majoritairement à l'image de la couverture du magazine qui les présente, tape à l’œil et à côté de la plaque. Si vous découvrez des champs de lavande autour de Beaucaire surtout notez bien l'emplacement et prévenez-nous !

mardi 26 mai 2015

SAUVEZ BEAUCAIRE !




En réponse à un article de l'Humanité qui tacle avec virulence l'édition 2015 de la Foire de l'Ascension, rejoignant dans son analyse le constat indigné de très nombreux beaucairois, Julien Sanchez publie un communiqué sur Twitter. Nous avions eu droit sur Facebook au traditionnel reportage photographique de la mairie mettant l'accent sur les cochonnailles et la "foule" de visiteurs, le tout assorti d'un bref communiqué de 82 mots. Oui je les ai comptés, de temps à autre cela me prend comme çà et je m'amuse avec des détails idiots ! Pas si idiots que cela d'ailleurs à bien y regarder...

J'ai cherché en vain sur le site de la mairie la nouvelle mouture du communiqué, non daté et non signé, partagé par notre maire sur Twitter. Je ne l'ai pas trouvée. D'ailleurs il est à noter que ledit site fait figure de baraque abandonnée depuis sa soi-disant refonte par notre identitaire maison aux multiples identités, Damien Lefèvre/Rieu himself ! Il semble que ses compétences en matière de communication soient finalement assez limitées, tout du moins lorsqu'il s'agit de prendre en main et de toiletter le site officiel de la ville.

Mais revenons à nos moutons... Pardon, à nos cochons ! Au premier coup d’œil le texte semble banal, mais il est bien loin de l'être. Nous avions déjà noté des perles islamophobes et ouvertement discriminatoires au fil des articles du Beaucaire Magazine dont le fil conducteur est un éclatant "je m'aime, je m'aime, je suis partout, je fais tout, je suis l'avenir, je vous protège malgré vous, je vous sauverais". Magazine qui pourrait aisément s'intituler "Retour vers le Passé" ou "Un Taxi pour Beaucaire" si nos élus étaient dotés d'un minimum d'humour. Mais c'est un ingrédient incompatible avec la naphtaline et qui n'est pas livré avec les traditions dans lesquelles ils aiment tant barboter. Et puis franchement ce ne serait pas sympa pour McFly et Audiard... Bref ! Considérant que chaque municipalité est d'office dotée d'un ego surdimensionné nous nous disions que ma foi c'était à lire au troisième, voire au dixième degré. Bien sûr nous épluchions chaque numéro avec attention et pointions les dérives, les poncifs, les mensonges et les aberrations semées dans les pages glacées, notant que tous les deux mois tout ce verbiage montait d'un cran.

Cette fois-ci le communiqué émis par le cabinet de Julien Sanchez est clairement le support d'un message identitaire à peine dissimulé au gré des lignes. Un mot par-ci, une phrase par là, voire tout un paragraphe pour semer les germes de la peur, de la haine et du rejet de l'autre, mine de rien. L'évolution est nette, indiscutable, et présage d'un durcissement des décisions à venir.  Il annonce la couleur, Beaucaire a pris un tournant irrévocable. Et si vous ne comprenez pas le scénario laissez-moi vous éclairer sur ce qui vous attend désormais :

  • La ville vivra au rythme des traditions et sera fermée à la culture contemporaine 
  • La mairie piétinera la laïcité et la liberté d'expression
  • La mairie stigmatisera les associations qui œuvrent pour le vivre ensemble
  • La mairie refusera toute communication avec les médias qui n'approuvent pas sa politique
  • Le beaucairois fréquentable sera chrétien ou ne sera pas
  • Les autres habitants devront faire profil bas sous peine de poursuites et de tracasseries administratives 
  • La délation sera remise au goût du jour, elle sera même encouragée et récompensée 
  • Le personnel municipal sera déplacé au gré du bon vouloir de la mairie et non des compétences
  • Le personnel municipal sera surveillé et menacé de représailles s'il déroge à la politique de la mairie
  • Les enfants d'origine étrangère seront listés et classifiés en fonction de leurs prénoms 
  • Les enfants seront privés de cantine si leurs parents ne paient pas à l'avance les tickets repas
  • Les primo arrivants seront regroupés dans des classes ghettos dès la maternelle
  • Le regroupement familial sera systématiquement refusé aux étrangers

Et si les beaucairois ne sont pas contents de ce programme, ma foi... Comme l'a dit Julien Sanchez avec arrogance "Beaucaire tu l'aimes ou tu la quittes, je ne retiens personne." Cela ferait un bon film, qu'en pensez-vous ? Imaginez : "Sauvez Beaucaire !" une réalisation de Julien Sanchez coproduite par le Front National, Bloc Identitaire et Génération Identitaire avec l'aimable participation des beaucairois. Dommage ! Nous n'avons pas de cinéma et la mairie a supprimé les cars qui nous amenaient à celui de Tarascon.

Pas si drôle que cela en a l'air vu du petit bout de ma lorgnette ! Ce qui nous attend pendant les cinq ans à venir nous sommes plusieurs à l'avoir prédit et nous le voyons s'installer chaque jour un peu plus confortablement. Le repli identitaire incognito version mairie de Beaucaire. Décomplexé. Ouvertement assumé. Notre ville s'est mise dans de beaux draps, et pour ceux qui en douteraient encore rien ne sert de se voiler la face. D'autant qu'à Beaucaire c'est plutôt mal vu ces temps-ci... Pour ceux qui ne se sentent pas vraiment concernés sachez que plonger la tête dans un bénitier ne vous aidera pas non plus. Pardonnez cette image, c'est la seule qui vienne à ma plume ! Mais soyez conscients que l'impunité dont s'imaginent jouir les élus du Front National n'est que temporaire, tout a une fin. Le jour où ils ne joueront plus, vous ne pourrez plus jouer non plus. Ce jour-là il faudra assumer vos choix.



vendredi 15 mai 2015

FOIRER LA FOIRE ? CHECK !


De mémoire de beaucairois on n'avait jamais vu cela ! Imaginez une belle journée de mai, les restaurants du canal agrandissent comme de coutume leurs terrasses et installent les bars extérieurs pour ces apéros festifs dont la ville a le secret, les paëllas mijotent, la ville bruisse de sons inhabituels et les dj's se renvoient la balle à coups de musiques qui vous mettent irrésistiblement le rythme en jambes. Il fait chaud, il fait même lourd, chacun se souvient des pluies qui ont gâché d'autres foires par le passé alors on s'empresse de se pomponner, on sort de chez soi pour aller "foirer" comme ils disent ici... Arrivé sur le canal c'est la surprise ! Du restaurant Vintage à la banquette c'est vide, aucun stand ne vient animer le bas du pont et les barrières sont en place au niveau de la rue Legendre. Un peu étonné on remonte le canal qui fait la part belle aux produits du terroir et à l'artisanat, ma foi on n'a rien contre alors on jette un oeil en se demandant comment diable les jambons et saucissons d'Auvergne, les fromages de Savoie et les crêpes de Bretagne sont liés au terroir de notre région ! On goûte ici et là, oui tout cela est délicieux et ouvre l'appétit, mais tout cela est surtout trop cher pour notre bourse beaucairoise. On craque quand même sur le magnifique stand d'olives, tapenades, dents d'ail et autres spécialités méditerranéennes, on croque dans de la papaye séchée et on reconnaît que là vraiment c'est un délice gustatif autant que visuel. Malgré notre envie cela effraie également notre bourse beaucairoise... Alors on continue en jetant un œil aux savons de Marseille colorés et parfumés, on ne s'attarde pas devant les habituels bijoux et bibelots sans grande originalité ni devant les nappes provençales, on a une petite envie de miel doré mais le prix encore une fois ne plaît pas à notre bourse beaucairoise, et bien sûr on est content de voir la bière de Beaucaire en bonne place. Un peu plus loin on s'avise que le cours Gambetta est vide, cela nous fait un choc et pour se consoler on craque pour une glace artisanale du stand Chao Benji, une tuerie ! Un concept à base de fruits frais sur une base yaourt ou vanille, préparé à la main en quelques minutes, qui commence à se faire une jolie réputation entièrement méritée.


Devant la terrasse du Gambetta Kfé en effervescence se pressent des enfants, là on découvre la mini ferme installée par Momo Bougrini, une chèvre et ses deux chevreaux voisinent avec deux porcelets apeurés... Humour et tradition, un clin d’œil que chaque beaucairois appréciera à se façon, l'une de ces idées dont Momo a le secret et qui, une fois de plus, remporte un franc succès. On ne s'arrête pas pour se désaltérer, pas tout de suite, la foire est longue et on n'en a fait que le quart, du moins c'est ce que l'on croit ! S'ensuivent quelques stands de fringues et de babioles, de maquillage bas de gamme qu'on imagine aisément liquéfié par la chaleur, on cherche en vain les habituels forains chez qui l'on trouve tous ces petits trucs qu'on aime bien : henné, ghassoul, eau de rose du Maroc, khôl, savon noir, huile d'argan, huiles essentielles, bougies, pierres, encens... Oualou ! Rien ! Que dalle ! Bon là autant vous l'avouer on a envie de pleurer. Mais on se secoue, on sait qu'on a encore du chemin à parcourir alors on attaque les Fontêtes avec le coeur plein d'espoir. Là aussi cela a changé. Bien sûr on trouve toujours quelques stands de fringues, mais elles n'ont rien d'abordable et notre bourse beaucairoise manque se pâmer devant les prix affichés ! C'est dit on n'achètera rien à nos enfants cette année, dommage... Heureusement qu'on retrouve nos churros sans lesquels une foire ne serait pas une foire, mais ils manquent nous rester en travers de la gorge lorsque nous arrivons en haut et qu'ont voit ce pauvre Goya trôner dans un vide sidéral ! Lui qui adorait jeter un œil sur les stands qui s'étendaient à droite vers le château et à gauche jusqu'à Total il n'y comprend plus rien. Ne riez pas, il nous l'a dit. Pour un peu le désespoir nous le ferait mourir une seconde fois... Le cœur chagrin on redescend vers les jeux, bon ils sont toujours là et les enfants sont heureux, au moins cela n'a pas changé et le spectacle nous réconforte un peu. On envoie un texto à Goya pour le rassurer, on ne voudrait pas qu'il nous fasse une dépression.

En regardant nos montres on remarque que faire la Foire aller retour ne nous pris qu'une heure alors que les années précédentes il nous en fallait trois ! Et cela en nous arrêtant pour saluer quelques amis, en nous attardant à certains stands et en prenant le temps de photographier ici et là. Avec effarement on s'aperçoit que cette année personne ne nous a bousculé, que nous avons marché d'un pas tranquille et régulier sans piétiner et sans être coincé dans la foule. Et pour cause, foule il n'y avait pas. Certes les Fontêtes attiraient un peu de monde, mais on était très très loin de la foule compacte et joyeuse des années précédentes ! Nous remarquons également que les terrasses supplémentaires des restaurants du canal d'ordinaire prises d'assaut sont désespérément vides. Cela on ne l'avait encore jamais vu. Une chose est sûre, à Beaucaire on ne boude pas la table les jours de fête alors on n'y comprend rien ! Renseignements pris ici et là on apprend que les commerçants beaucairois du canal n'ont pas fait un bon chiffre d'affaires, pas plus que les forains dont les produits artisanaux ne correspondaient pas à ce que les habitants recherchaient. La qualité était là, c'est indéniable, mais elle aurait pu être un plus et non un moins. Mais cela Julien Sanchez ne l'a pas voulu et ne s'est pas soucié de satisfaire l'ensemble de ses administrés. Lesquels sont fort mécontents, hormis une poignée d'irréductibles mal embouchés passéistes férus de traditions "bien de chez nous" qui étalent sur les réseaux sociaux leurs remerciements à notre maire dans un lèche-bottes blues proprement indigeste ! Nous imaginons aisément que Julien Sanchez ne se tient plus de joie et lisse son plumage tel un corbeau qui vient d'avaler sa proie. 

Nous on est déçu. On nous avait promis des produits raffinés, on a eu beau chercher on n'a rien vu de tel... Et on n'a pas trouvé nos Louboutin. Pourtant c'est français. Et notre bourse beaucairoise aurait explosé de bonheur.

samedi 9 mai 2015

PAS D'EUROPE POUR BEAUCAIRE !

"Si l’Europe s’unissait un jour pour partager son héritage commun, il n’y aurait pas de limite au bonheur, à la prospérité et à la gloire dont pourrait jouir sa population de trois ou quatre cents millions d’âmes. Nous devons créer un genre d’États-Unis d’Europe. De cette façon des centaines de milliers de travailleurs pourront recouvrer les simples joies et espoirs qui rendent la vie digne d’être vécue." Winston Churchill (1874-1965)


Nous célébrons aujourd'hui la Journée de l'Europe dont la date fait référence à la déclaration prononcée par Robert Schuman, ministre des affaires étrangères français, le 9 mai 1950.

Malheureusement ce jour sera des plus banals pour Beaucaire dont la municipalité Front National ne hisse plus le drapeau européen depuis maintenant un an. Or cet étendard symbolise notre histoire actuelle bâtie sur les ruines de la Seconde Guerre Mondiale. Que l'on soit ou non un européen convaincu, l'Europe existe et on ne peut pas l'ignorer. Cet héritage que nous léguerons à nos enfants est probablement leur seule barrière contre le communautarisme et les discriminations qui prennent chaque jour plus d'importance. De toute évidence le protectionnisme affiché du programme du Front National se moque d'encourager un contexte sociétal difficile qui, nous le savons, servira leurs visées populistes. Est-il décent en ces temps de crise de n'avoir pour seule solution que la fermeture de nos frontières, le rejet de l'autre et le retour vers un passé révolu ? Non. Ce serait un peu l'histoire du chien qui tourne en rond pour se mordre la queue... Et notre jeunesse veut mordre la vie !

Les plus grands politiques, les plus fins stratèges, ont souhaité et bâti cette Europe que nos élus locaux foulent aux pieds ! Elle est imparfaite, mais elle apprend et elle évolue depuis 65 ans. A peine une vie... A l'échelle de l'humanité tout juste un nourrisson auquel on ne peut décemment pas refuser le droit de grandir.

Adopté le 8 décembre 1955 par le Conseil de l'Europe l'étendard étoilé devient officiellement celui de l'Union Européenne le 1er janvier 1986. Le Traité de Rome de 2004 le définit comme l’un des cinq symboles de l’Union, à égalité avec l’hymne européen, la Journée du 9 mai, l’euro et la devise « Unis dans la diversité ».

Chaque élément de la composition du drapeau européen a été choisi pour sa symbolique :
  • Le fond bleu, souvent azur, représente le ciel du monde occidental
  • Les étoiles dorées à cinq branches représentent les peuples de l’Union
  • Le nombre d’étoiles, à savoir douze, n’a jamais été lié aux nombre initial d’États membres, mais incarne traditionnellement la complétude et la perfection (12 heures du jour et de la nuit, 12 mois de l’année)
  • Le cercle, ouvert car les branches des étoiles ne se rejoignent pas, représente à la fois l’unité et l’ouverture sur le monde
Traditionnellement le drapeau européen est hissé le 9 mai au fronton des édifices publics des états membres. A Beaucaire ce droit nous est refusé.