mercredi 24 octobre 2018

PENDRE LE VILAIN


Dans le verbe "vilipender" (cf 1) il y en a un autre, le verbe "pendre". Précédé du qualificatif "vil" (cf 2) on peut le traduire littéralement par "pendre le vilain" (cf 3). Soit pour une formule plus souple et plus actuelle "traiter avec mépris le malhonnête". Son utilisation dans sa forme bienséante revient à pendre de viles personnes par le biais de vigoureux propos qui dénigrent leur cible. Pendre une personne virtuellement est un exercice courant sur les réseaux sociaux mais qui n'est pas si aisé qu'il y paraît, vilipender ne devant en principe entraîner aucune insulte caractérisée ni grossièreté ou vulgarité d'aucune sorte. Et c'est là que le bât blesse.

Certains s'y essaient avec succès, d'autres font grincer des dents mais on leur accorde le bénéfice du doute, d'autres encore font monter le rouge de la colère et de la honte au front des internautes. Honte pour leur manque d'éducation, honte pour la faiblesse voire l'inexistence de leurs arguments, honte pour la petitesse de leur propos qui évoque irrésistiblement la hargne de ces roquets insupportables qui aboient à tort et à travers juste pour entendre leur propre voix. Colère quand les insultes se mêlent à la bassesse, colère quand la grossièreté tient lieu d'argumentation, colère quand diffamation et mensonges sont omniprésents dans une méprisable tentative de vous mettre à terre...

On l'aura compris, vilipender n'est pas à la portée de tous. Encore moins de celle des revanchards, pleurnichards et autres adorateurs sans consistance qui nuisent plus à ce qu'ils prétendent défendre qu'ils ne le servent. On constatera que ce sont les plus mauvais vilipendeurs qui s'obstinent dans l'exercice, sans doute dans l'espoir de parvenir à égaler les meilleurs ! Au risque de se ridiculiser ils pourchassent l'objet de leur haine sur les forums de discussion pour ressasser encore et encore les méchancetés et imbécillités qu'ils éructent comme d'autres pètent, sans aucune retenue et encore moins de savoir vivre. L'odeur pestilentielle étant la même ! Car la haine pue. Impossible pour ces gens-là de faire bonne figure, on les sent arriver à cent lieues... Et l'on aimerait qu'ils cessent de vilipender pour que l'atmosphère redevienne respirable. 

Et puis soyons honnêtes ! N'est pas méchant qui veut. Il n'est pas donné à tout un chacun de savoir manier la plume et les mots pour enterrer l'adversaire sans aucune chance de retour. Que l'on s'en délecte ou pas, et pour ma part je le reconnais bien volontiers que j'adore çà ! il ne coule pas de source de doser à parts égales le mépris et l'ironie. Laquelle est un atout indispensable de l'exercice. Ceux qui s'obstinent le fond en persistant à méconnaître l'inévitable résultat, on est en droit de penser que finalement il aiment toucher le fond de leur propre connerie... Le seul avantage que l'on y trouve c'est que l'on peut peut continuer à jouer. Et cela c'est un plaisir à ce jour inégalé.

Allez viens ! On joue...

Notes

1/ Traiter quelqu'un, quelque chose avec beaucoup de mépris
(du bas latin vilipendere, du latin classique vilis, sans valeur, et pendere, estimer)

2/ Qui suscite le plus profond mépris

3/ Qui est moralement laid, malhonnête ou indécent

2 commentaires:

  1. Mon dieu qu'on reconnaît ce dérangé psychiatrique dans votre texte (Le maire bien sur). Seule la plume et la libre expression permettront de le dégager de sa chaise. Continuez vos actions, que ca plaise ou non. Bon courage à vous.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci pour votre soutien, mais ce billet s'adresse aux internautes en général, et plus précisément à ceux qui s'essaient sans succès à vilipender les opposants au maire. Il ne s'adresse pas au maire lui-même.

      Supprimer